Le débrief de l'ASEF du 28 septembre 2017
Bonjour à tous,
Cette semaine, nous faisons un point sur les expositions à des champs électromagnétiques d’ondes non-ionisantes. Des scientifiques ont récemment lancé un appel international pour demander une protection efficace contre ces expositions.
Retour ensuite sur les Etats Généraux de l’Alimentation auxquels participe l’Association Santé Environnement France.
Expositions à des champs électromagnétiques d’ondes non-ionisantes
En août dernier, des scientifiques, engagés dans l’étude des effets biologiques et médicaux des champs électromagnétiques non ionisants (EMF), ont exprimé leurs inquiétudes concernant les expositions diverses et sans cesse croissantes à des champs électromagnétiques.
Les appareillages électriques concernés incluent les appareils émettant des radiations en radiofréquences (RFR), les téléphones sans fil et leur station de base, les Wifi, les antennes de communication, les smartphones et leurs stations relais, les baby phones, ainsi que les appareils électriques (compteurs LINKY pour la France) et les infrastructures qui génèrent des champs électromagnétiques d’ondes à très basses fréquences (ELF EMF).
Ces effets comprennent un risque accru de cancer, un stress physiologique, une augmentation des radicaux libres, des dégâts génétiques, des changements structuraux et fonctionnels du système reproducteur, des déficiences de l’apprentissage et de la mémorisation, des désordres neurologiques et des impacts négatifs sur le bien-être général des individus. Les dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine : des preuves évidentes, toujours plus nombreuses, montrent les effets néfastes des ondes sur TOUS les végétaux et les animaux (d’une simple cellule à l’abeille en passant par les mammifères).
En ne faisant rien, l’Organisation Mondiale de la Santé faille à son rôle, se dérobe à son devoir, qui est d’être la première, la principale agence internationale de la santé publique.
L’ASEF a de longue date pris position et publié appels et recommandations sur la dangerosité des ondes. Cette prise de conscience doit être collective. La vie humaine ne peut être régentée par une industrie sans nous laisser l’opportunité de nous prononcer.
Retrouvez sur internet l’appel international de ces scientifiques.
Les Etats Généraux de l’Alimentation
L’ASEF a été invitée à participer à 3 des 14 ateliers que comportent ces Etats Généraux : l’atelier 1 : « Mieux répondre aux attentes des consommateurs en termes de qualités nutritionnelles et environnementales, d’ancrage territorial, de bien-être animal et d’innovations », l’atelier 8 : « Assurer la sécurité sanitaire de l’alimentation française dans une économie agro-alimentaire mondialisée et dans un contexte de changement climatique tout en prévenant les contaminations chimiques » et l’atelier 14 : « Préparer l’avenir : quels investissements, quel accompagnement technique, quelle recherche pour une plus grande performance environnementale, sanitaire, sociale et économique ? ».
Les Drs Pierre Souvet, Pierre-Michel Périnaud et Jean Lefèvre ont participé aux premières réunions qui composent chaque atelier.
Pas facile de se faire entendre et de parler de l’aspect sanitaire dans une salle de 60 personnes où la plupart sont des représentants de l’agriculture !
L’ASEF a insisté sur la nécessité de manger avec le moins de pesticides possible, de favoriser le bio, en particulier sur les populations à risque, mais aussi d’améliorer l’aspect nutritionnel des aliments (sel, sucre, gras), d’informer et d’éduquer les populations et bien sûr de les protéger.
Ces Etats Généraux de l’Alimentation se terminent fin novembre et l’ASEF assurera à Paris les 16 réunions prévues pour les trois ateliers.
A jeudi prochain et d’ici là portez-vous bien !
Le Club des 11 de l’ASEF