Le débrief de l'ASEF du 14 septembre 2018
Bonjour à tous,
Nous espérons que vous avez passé un bel été.
La démission de Nicolas Hulot au poste de ministre de la transition écologique n’a pas dû vous échapper. Nous espérons que François De Rugy, qui reprend ce ministère, sera aussi sensible aux questions de santé environnementale que l’a été son prédécesseur et que les arbitrages ministériels seront plus favorables à la santé publique.
Voici les dernières brèves de santé environnementale très intéressantes:
Selon une étude chinoise publiée le 27 août 2018, la pollution de l’air mettrait notre intelligence en danger. Celle-ci pourrait entraver les capacités cognitives des personnes vieillissantes, en particulier pour les hommes moins instruits. L’exposition à cette pollution sur le long terme diminuerait les performances cognitives pour les tests verbaux et mathématiques. Des probables coûts sanitaires et économiques liés aux dommages sur le cerveau vieillissant seraient à craindre. Sachant que les capacités cognitives sont nécessaires, selon cette étude, pour faire les courses ou prendre des décisions importantes. [1]
Une autre étude concernant l’exposition de la femme enceinte et du foetus à la pollution de l’air, a été publiée par la revue « Environment International » le 21 juin 2018. Les auteurs de celle-ci, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Grenoble Alpes regroupés au sein de l’Institut pour l’avancée des biosciences (Unité mixte de recherche 1209), ont recueilli des données sur une cohorte de 668 femmes, analysant les conséquences de cette exposition environnementale in utero. Des modifications épigénétiques au niveau du placenta, pouvant présenter un risque pour le fœtus ont été trouvées.
Elles auraient comme effet de favoriser une pré-éclampsie chez la femme enceinte (élévation de la pression artérielle associée à une protéinurie), un poids à la naissance diminué chez l’enfant, un probable fonctionnement dégradé des poumons et des troubles neuro-développementaux. Les chercheurs ont mis en évidence que les femmes enceintes les plus exposées au dioxyde d’azote, à des niveaux inférieurs à la limite annuelle fixée par la directive de l’Union européenne sur la qualité de l’air (40 mg/m3 pour le dioxyde d’azote), présentaient une méthylation (modification épigénétique) de certains gènes , en particulier le gène ADORA2B, associé dans d’autres études à la pré-éclampsie. C’est une première car cette étude s’est basée sur l’analyse des données épigénétiques à grande échelle, portant à plus de 400 000 le nombre de localisations épigénétiques étudiées. [2]
On n’avait pas encore montré un lien entre pathologies rénales et pollution de l’air. C’est maintenant fait avec une étude publiée dans PLOS One et menée par des chercheurs de l’Université du Michigan (Etats-Unis) qui a fait le lien entre la prévalence de l’insuffisance rénale chronique et l’exposition aux particules fines présentes dans l’air. En se basant sur les données de santé de 1.1 million d’Américains et sur des mesures de qualité de l’air issu de l‘Environmental Protection Agency, ils concluent que plus le taux de particules fines est élevé, plus il y a d’insuffisance rénale. Cette pollution atmosphérique contient des métaux lourds tels que le plomb, le mercure et le cadmium qui sont connus pour avoir des effets néfastes sur les reins. Les personnes souffrant de diabète, d’obésité, d’hypertension artérielle ou de maladie cardiaque ont plus de risques de développer une néphropathie chronique. [3] [4]
Enfin, citons encore cette étude coordonnée par des chercheurs de l’Inserm au sein de l’Institut de recherche en santé, environnement et travail à Rennes, sur l’exposition de souris gestantes au chlordécone (insecticide organochloré employé aux Antilles de 1973 jusqu’en 1993 pour lutter contre le charançon du bananier, perturbateur endocrinien avéré). Elle entraînerait chez leur descendance mâle (3e génération) une diminution du nombre de cellules souches germinales (à l’origine des spermatozoïdes), une atteinte de leur différenciation et une diminution du nombre de spermatozoïdes matures. La revue Scientific Reports a publié ces travaux. Des souris gestantes ont été exposées par voie orale à une dose journalière de chlordécone connue pour ne pas induire d’effets néfastes chez cette espèce (100 μg par kg de poids corporel) à une période d’exposition correspondant à une fenêtre critique pour la transmission d’information épigénétique aux générations suivantes mais également de vulnérabilité pour le développement des cellules germinales. Dr Josiane Pelage, pédiatre et présidente de l’ASEM (association santé environnement Martinique), experte sur la question du chlordécone, explique que « bien que l’Anses ait évalué le Facteur Environnement Risque (FER) du Chlordécone pour quelques pathologies, qu’elle a publié dans son Bulletin de veille scientifique d’octobre 2017, les décisions qui ont suivi sont loin d’être à hauteur des enjeux. » [5]
Passons à la téléphonie mobile. Voici la synthèse du Dr Faitg, qui donne sont avis sur la loi interdisant le téléphone portable dans les établissements scolaires.
PARLONS AUSSI ET SURTOUT DE SANTÉ MESDAMES ET MESSIEURS LES DÉPUTÉS ! »
Le 7 juin 2018, l’Assemblée Nationale a voté pour l’interdiction du téléphone portable dans les écoles : Article unique L.511-5. « – à l’exception des lieux ou, dans les conditions qu’il précise, le règlement intérieur l’autorise expressément, l’utilisation d’un téléphone mobile par un élève est interdite dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges. »
Dr Faitg, anesthésiste et membre de L’ASEF, donne son point de vue sur cette loi et sur les risques sanitaires liés à l’utilisation du téléphone portable.
L’ASEF, impliquée dans une information claire et transparente sur les enjeux des polluants environnementaux, profite de cette occasion pour faire le point sur les enjeux de santé autour du téléphone portable.
EST-CE UNE LOI SATISFAISANTE POUR LA SANTÉ DE NOS ENFANTS
Comme le rappelle l’exposé des motifs de cette proposition, le Président de la République s’est engagé pendant la campagne électorale à interdire le téléphone portable dans les écoles primaires et au collège. Nous vous invitons à parcourir quelques extraits ce document :
- « 93% des 12-17 ans possédaient un téléphone mobile en 2016. »
- « Il est signalé de nombreux dysfonctionnements incompatibles avec les activités d’enseignement et l’amélioration du climat scolaire (pratiques malveillantes, cyber harcèlement, pornographie, etc. »
- « L’absence d’utilisation du téléphone portable permettra de garantir aux élèves un environnement permettant l’attention, la concentration et la réflexion indispensable à l’activité… »
- « Pendant les temps de recréation, l’usage du téléphone portable peut s’avérer néfaste en réduisant l’activité physique et en limitant les interactions sociales… »
- « Il est donc nécessaire de consolider un cadre juridique pour permettre son interdiction… »
Comment ne pas se réjouir d’une telle prise de position ? Comment ne pas écrire : voilà un engagement respecté ?
Mais alors…? Rien de plus, pas un mot sur la santé, pas un mot sur les risques sanitaires des technologies telles que les téléphones portables et les antennes relais utilisant les champs électromagnétiques. [1]
Pourquoi ne trouve-t-on pas dans cette proposition de loi la nécessité d’une mise à disposition d’information auprès des élèves mais aussi des enseignants et de l’ensemble du personnel des établissements portant sur les risques sanitaires à court et long terme des téléphones portables ?
Pourquoi ne pas se référer aux recommandations du directeur général de l’ANSES [2] M Roger GENET (Exposition aux radiofréquences et santé des enfants – Saisine n° 2012-SA-0091) dont on peut rappeler ici les conclusions ?
« L’Agence recommande :
-Que des études complémentaires évaluent l’impact sanitaire et psychosocial (apprentissage scolaire, relations sociales et familiales, etc.) chez les enfants lié à l’usage des technologies de communication mobile, en raison notamment de phénomènes addictifs, de troubles, des rythmes circadiens, etc. ;
-que, dans l’attente, les parents incitent les enfants à un usage raisonné du téléphone mobile, par exemple en évitant les communications nocturnes, en limitant la fréquence et la durée des appels, etc. ;
-De dissuader l’usage par les enfants de l’ensemble des dispositifs de communication mobile, par exemple en étendant à ces dispositifs les dispositions réglementaires interdisant la publicité ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par des enfants de moins de quatorze ans »
# PHONEGATE ! (LA PATERNITÉ DE CE TERME REVIENT À PIERRE LE HIR, LE MONDE 23 DÉCEMBRE 2016, SOUPÇONS SUR LES ONDES DES TÉLÉPHONES PORTABLES)
Le 12 octobre 2010, le ministère de la santé faisait publier au journal officiel le Décret n°2010-1207 et l’arrêté des modalités d’application concernant l’affichage informatif du protocole de dosimétrie appelé DAS (« débit d’absorption spécifique ») ou SAR (« specific absorption rate »
QU’EST-CE-QUE LE DAS
- La valeur DAS est théoriquement la quantité d’irradiation maximum émise par un téléphone mobile qui est absorbée par les tissus, elle est exprimée en Watt par kilogramme de tissus de corps humain (W/kg). Il s’agit des effets thermiques des ondes c’est-à-dire l’augmentation de chaleur induite par le dispositif.
- Pour le corps entier la valeur est de 0.08W/kg mais elle peut être dépassée au niveau de certains tissus, telles que la joue et l’orbite (1.1W/kg) chez les utilisateurs de téléphones portables, tout en restant inferieure à la limite de 2 W/kg pour la tête, ceci sur la base normative de périodes de 6 minutes qui est le temps de l’autorégulation du corps. Il n’existe pas de norme règlementaire après 6 minutes d’utilisation… d’un téléphone mobile (mais qui donc téléphone plus de 6 minutes ?).
- De plus cette norme en vigueur en France, est issue des recommandations d’une organisation de droit privé allemande qui se base uniquement sur l’effet thermique de l’irradiation par les hautes fréquences artificielles micro-ondes.
Enfin, ce DAS est calculé lorsque l’utilisateur du téléphone mobile l’utilise, non pas collé contre son oreille, (ce qui est l’usage courant !) mais calculé à une distance de sécurité qui est d’environ 2.3 cm de tous les tissus de la tête, oreille incluse. Cette zone de sécurité est à mettre en lien avec l’élévation des fréquences (3G et suivantes) qui entraine une réduction de la longueur d’onde et par effet physique une augmentation de l’énergie et de la chaleur dans les tissus (plus de G, plus de pénétration des ondes dans notre corps, plus de lésions)DES NORMES NON-RESPECTÉES
Un peu d’histoire :
- Ce n’est qu’en juillet 2016 dans un rapport d’expertise intitulé « ondes des radiofréquences et santé des enfants » que l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a révélé que les tests réalisés sur 95 téléphones portables par l’agence nationale des fréquences (ANFR) en 2015 avaient montré que 9 téléphones portables sur 10 testés au contact de la peau d’adultes et d’enfants dépassaient les seuils règlementaires de 2 W/kg, dont certains de plus de 3 fois.Ainsi entre le DAS affiché fièrement dans les notices et le DAS réel au contact de la peau, il y a souvent un coefficient multiplicateur de 10, soit 3 fois la norme européenne et près de 10 fois la norme américaine. Cette dernière impose pour les tests l’utilisation d’un paramètre de 1 gr de tissu au lieu de 10 « norme européenne » et un temps de communication téléphonique de 30 mn au lieu de 6 mn « norme européenne »)
UN SCANDALE QUI PORTE BIEN SON NOMEn lien avec le « dieselgate » un scandale industriel et sanitaire lié à l’utilisation par le groupe Volkswagen, de 2009 à 2015, de différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes… Le « phonegate » a permis de dénoncer au mois de juillet 2016 une faillite complète de la régulation internationale en permettant aux industriels de favoriser la performance du portable au détriment de la santé des utilisateurs. Curieusement les résultats de cette étude n’ont pas été publiés immédiatement, mais seulement après de longues démarches juridiques. – Les industriels se sont protégés en mentionnant dans leurs notices qu’il faut garder une distance entre le Smartphone et le corps en particulier si l’utilisateur est un enfant ou un adolescent. Préconisation totalement irréaliste et qui ne sera lue par personne…
– Les industriels protègent aussi leurs actionnaires mais pas les utilisateurs en leur signifiant les risques sur une utilisation importante du téléphone portable.
AVANT MÊME QUE CELA CHAUFFE… LES EFFETS « NON THERMIQUES » DITS BIOLOGIQUES DES CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES : LA FACE CACHÉE DE L’ICEBERG !
L’exposition massive aux champs électromagnétiques devient de plus en plus préoccupante, parce qu’elle provoque, à court, moyen et long terme, un stress cellulaire oxydatif, une modification en cascade des mécanismes cellulaires et déclenche de plus en plus de pathologies. Des milliers d’études scientifiques sur le vivant (humain, animal et végétal) ont établi l’impact des différentes fréquences et intensités des émetteurs, en fonction de la durée d’exposition et de la proximité des sources (antenne relais, wi-fi, téléphone portable, téléphone sans fil, compteurs linky etc.).
LE « NATIONAL TOXICOLOGY PROGRAM »
Fondé en 1978 aux Etats Unis, le NTP (National Toxicology Program) joue un rôle critique dans la production, l’interprétation et le partage des informations toxicologiques pour des substances potentiellement dangereuses de notre environnement. Le NTP a évalué plus de 2800 substances environnementales et leurs effets sur la santé.
L’étude, commandée en 1999 par la US Food and Drug Administration (FDA), a coûté 25 millions de dollars et portait sur 1568 rats et 1512 souris. Pendant 2 ans, la moitié fût exposée aux ondes neuf heures par jour, par cycle intermittent de 10 minutes, tandis que l’autre groupe n’était pas exposé. Les animaux étaient exposés aux fréquences et pulsations typiques des deuxièmes et troisièmes générations (2G, 3G) de téléphonie mobile, utilisées depuis plus de 20 ans.
Le comité du « National Institute for Environmental Health Sciences » (NIEHS) s’est tenu du 26 au 28 mars dernier. Après 3 jours d’audience, le comité a conclu qu’il y avait une preuve claire d’activité cancérigène. Au total, 5.5% ou 30 des 540 rats mâles exposés aux radiations ont développé un cancer du cœur ou du cerveau (gliome), et 16 autres des cellules précancéreuses, contre aucun des 90 rats contrôlés. Et pas moins de 13.5% des rats les plus exposés ont eu l’un de ces 3 effets.
Les résultats du NTP sont corroborés par 3 études antérieures dans le cadre desquelles des rats avaient été exposés à des doses de RF/micro-ondes encore plus faibles (x3 plus de cancers). Ces mêmes tumeurs (schwannome, gliome) ont été observées dans l’étude de l’institut Ramazzini en Italie sur des rats exposés à des émissions plus faibles d’antennes cellulaires.
Alors comment ne pas rappeler la conclusion du Dr Anthony B. Miller, professeur émérite d’épidémiologie à l’université de Toronto et conseiller de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en la matière :
« Les preuves animales et humaines, le fait que le risque augmente si l’exposition aux radiofréquences débute en bas âge et que l’incidence du gliome augmente dans plusieurs pays dans les territoires à proximité du lieu où est appliqué le téléphone portable, et en particulier chez les jeunes, «confirme de façon définitive que les radiations de radiofréquences sont un cancérogène humain de catégorie 1 »
TECHNOLOGIE 5G
Le marché des Smartphones a atteint un âge de raison. Les gens gardent désormais souvent leur appareil trois ans contre deux auparavant (perso ça fait 5 ans). En cause, entre autres, le retournement du marché chinois soit 1/3 des volumes mondiaux en baisse de 21 %. Le marché indien pourrait sauver la mise, et puis le rêve de tous les opérateurs… la 5G, un internet mobile ultra rapide. Cela pourrait relancer l’attrait pour les Smartphones ultra haut de gamme et/ou à grand écran. Rappelons que La 5G requise par « l’internet des objets » (IdO) pénètre plus profondément dans les tissus vivants et que les conséquences sanitaires sont évidentes, suite à ce qui vient d’être écrit.
Il sera nécessaire d’installer au minimum 1 million de micro antennes G en France distantes d’environ 100 mètres les unes des autres afin que les utilisateurs ne décrochent pas. Non, vous ne rêvez pas ! Enfin ces antennes devront être au plus près des utilisateurs et seront disposées sur le mobilier urbain ou les lampadaires.
Le problème : les arbres font obstacle au bon rendement des faisceaux radiatif de la 5G. En conséquence il est constaté dans certains pays et en France l’abattage massif d’arbres en ville.
Et là, c’est la double peine :
Encore et toujours plus d’ondes et plus de maladies… Moins d’arbres c’est moins de nature, moins d’épuration du CO2, des villes déshumanisées… Saurons-nous redoubler de vigilance ?
POUR CONCLURE
Juin 2018 : « Une forte utilisation du téléphone portable entraînerait chez les étudiants, une baisse de leurs résultats scolaires et de leur qualité de vie, affirme une étude américaine ».
Oui, nous pouvons nous féliciter sur cette volonté affichée d’interdire l’usage des téléphones portables par les élèves dans les écoles et les collèges. Je suis sûr que les personnels enseignants et d’encadrement auront à cœur de montrer l’exemple.
Non, je ne peux imaginer un engagement aussi fort sans qu’il soit fait état des risques sanitaires du téléphone portable. Permettez-moi de vous encourager, vous, personnel de santé afin d’inciter votre député pour amender cette proposition de loi et faire que la santé de nos jeunes soit au centre de cette réflexion.
Pourquoi ne pas imaginer des dispositions réglementaires concernant la publicité, l’utilisation, la vente et l’utilisation d’un téléphone portable avant l’âge 14 ans ?
Bibliographie
[1] Ce qui compte, ce n’est pas tant le type d’émission du champ électromagnétique (CEM) que l’ensemble des CEM émis et la durée d’exposition.
[2] ANSES : agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail
Pour finir ce débrief, notez que les inscriptions pour le DIU de médecine environnementale du Pr Fenichel, débutant en janvier 2019, sont ouvertes (lieu: Nice et Montpellier). Vous trouverez le programme: https://www.asef-asso.fr/actualite/diu-de-medecine-environnementale-les-inscriptions-sont-ouvertes/
Vous pouvez dores et déjà vous inscrire à la troisième rencontre internationale santé et environnement,RISE du 28 eu 30 novembre 2018 à Strasbourg, organisée par le Dr Jacques Reis. Le thème est le suivant: « La pollution de l’air, une menace pour le cerveau et l’enfant ». https://www.asso-rise.com/edition2018/
Le 19 septembre 2018 aura lieu la 4ème journée nationale de la qualité de l’air. Les membres de l’ASEF vont s’engager sur différentes actions.
- Dr Souvet, cardiologue et président de l’ASEF, interviendra lors de l’événement organisé par Generali, avec Airparif et le CNRS , le 18 septembre 2018 à 9h, au Parc André Citroën, Paris 15ème – » Quels sont les risques pour la santé de ces
épisodes de pollution à l’ozone et les mesures pour mieux les prévenir ? ». - Dr Lefèvre, cardiologue et porte parole de l’ASEF, interviendra lors de l’événement organisé par Atmo Sud: « Air 24 – Le digital au service de l’air de demain », le 18 septembre à « The Camp », à Aix-en-Provence.
- Plusieurs événements seront organisés par l’association SERA (association santé environnement Rhône Alpes). Du 18 au 22 novembre, à Grenoble, l’association SERA et Philippe Perrin, éco-infirmier, directeur de l’IFSEN et membre de l’ASEF, sensibiliseront le public à cette problématique dans un logement témoin. Le 19 septembre, l’association SERA est présente sur un grand stand d’informations grand public, sur cette thématique, sur le marché de la Croix-Rousse à Lyon.
- Le 19 septembre à 11h, Dr Trébuchon, allergologue à Montpellier et membre de l’ASEF, organisera un Facebook Live avec le Midi Libre pour sensibiliser le public à la pollution dans cette ville.
- Le 19 Septembre à 19h30, La Ville de Schiltigheim, non loin de Strasbourg, organise une conférence-débat à l’hôtel de ville: « La qualité de l’air et ma santé, dans la maison et dehors » avec Dr Reis, neurologue et membre de l’ASEF, et Martine OTT, conseillère médicale en environnement intérieur.
- Dr Faitg, anesthésiste et membre de l’ASEF, a monté un collectif à Thonon pour sensibiliser sur la pollution de l’air problématique dans cette région.
Pour finir, l’ASEF a co-signé avec d’autres associations et fédérations l’appel de « Cantines Sans plastiques », au gouvernement et aux députés, à soutenir l’amendement interdisant le plastique dans les cantines scolaires. Le débat a repris à l’assemblée le 12 septembre concernant le projet de loi Agriculture et Alimentation.
Sources
[1] http://www.pnas.org/content/early/2018/08/21/1809474115
[2] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412017320433
[3]https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0200612#sec010
Bonne rentrée !
Le club des 11 de l’ASEF